PERSPECTIVE LINEAIRE: Représentation des objets et espaces en trois dimensions sur un plan en deux dimensions. Cet art de représenter la profondeur spatiale sur une surface plane était déjà connu des Anciens, mais le souvenir s'en perd au Moyen-Age. La mise au point d'une méthode géométrique qui fonde la représentation de l'espace sur des bases scientifiques est attribuée à l'architecte florentin Brunelleschi (début du XVe siècle). Alberti en décrit les procédures en 1436 dans son livre "De pictura", dont les analyses seront développées et perfectionnées par d'autres artistes de la Renaissance.
LE CADRE : Bordure de bois, de métal, de papier ou d'autres matériaux qui entoure un tableau, une photo ou d'autres travaux en deux dimensions et ainsi contribue à sa présentation et à sa mise en valeur en isolant le travail de la réalité dans laquelle il se trouve. Ce terme désigne aussi ce qui limite le champ photographique.
CONTOUR : En dessin c'est ce qui indique la limite des parties qui se trouvent devant d'autres parties, donnant ainsi la première indication de volume, alors que la silhouette est irrémédiablement plate, ce qui donne lieu à de nombreuses ambiguïtés qu'exploitent les artistes.
CONTOUR : En dessin c'est ce qui indique la limite des parties qui se trouvent devant d'autres parties, donnant ainsi la première indication de volume, alors que la silhouette est irrémédiablement plate, ce qui donne lieu à de nombreuses ambiguïtés qu'exploitent les artistes.
LE MONTAGE : C’est un procédé propre à l’audiovisuel. A savoir l’action d’assembler entre eux des plans c'est à dire des images cadrées de façons particulières. Leur assemblage formera des scènes et des séquences qui constitueront à leur tour le film. Le montage est apparu très rapidement dans l’histoire du cinéma, les premiers embryons datant de la toute fin des années 1890. On peut monter ensemble des images fixes afin de réaliser une narration, c'est le diaporama.
CADRAGE : Terme essentiellement photographique ou cinématographique qui désigne l'action de cadrer, c'est à dire de choisir ce qui sera ou ne sera pas présenté dans l'image. Ce qui est dans le cadre est dans le champ de l'image, ce qui est hors du cadre est hors-champ.
LE SIGNIFIANT : C'est ce que l'on voit, un mot ou une partie, un élément d'une image.
CADRAGE : Terme essentiellement photographique ou cinématographique qui désigne l'action de cadrer, c'est à dire de choisir ce qui sera ou ne sera pas présenté dans l'image. Ce qui est dans le cadre est dans le champ de l'image, ce qui est hors du cadre est hors-champ.
RELIEF: On appelle relief ce qui dépasse légèrement d'une surface, d'un plan et qui est en épaisseur, par opposition à la ronde-bosse (volume, sculpture). Le relief peut être aussi représenté sur une surface lisse, cette impression de relief (effet de trompe-l'oeil) est alors donnée par le contraste entre les parties claires et sombres en travaillant le modelé.
LE SIGNIFIANT : C'est ce que l'on voit, un mot ou une partie, un élément d'une image.
SCENARIO : C'est la description écrite et détaillée des scènes qui composeront un film ou une bande dessinée. Il permet de connaitre l'histoire avant de la filmer ou de la dessiner.
CITATION : Dans une oeuvre plastique, photographique, cinématographique,ou littéraire, une citation est une référence directe à une autre oeuvre, dans sa totalité ou en partie.
CHAMP : L'espace ou la surface contenue dans les limites d'un cadre s'appelle le champ. Lorsque l'on se trouve dans le champ d'un appareil photographique, c'est que l'on se trouve dans l'espace qui pourrait être photographié. On parle aussi de notre champ de vision pour désigner ce qui s'offre à notre regard.
IMAGE : L'image est une représentation de quelque chose ou de quelqu'un par un procédé manuel (le crayon, la peinture, etc.) ou mécanique (l'appareil photographique). C'est aussi une représentation imprimée qui est reproduite et imite ou évoque quelque chose ou quelqu'un. On distingue deux grandes familles d'images: l'image fixe (un dessin, une peinture, etc.) et l'image animée ou mobile (films cinématographiques, vidéos ou de synthèses). L'image virtuelle est une image qui n'a pas d'existence propre, issue d'une projection lumineuse ou d'un reflet. L'image de synthèse est une image numérique qui est totalement créée par des calculs informatiques.
COHERENCE D'UNE OEUVRE : C'est la logique qui se dégage de l'ensemble d'une œuvre, même si les éléments qui la composent sont hétérogènes. Une oeuvre est cohérente lorsque les relations entre les différentes parties entretiennent entre elles un lien particulier et concourent aussi à créer un tout avec un sens particulier.
CONTRASTE : C'est une opposition importante et remarquable entre deux notions, deux couleurs, deux formes, deux matières ou formats, etc. Exemple: le noir contraste fortement avec le blanc.
CHAMP : L'espace ou la surface contenue dans les limites d'un cadre s'appelle le champ. Lorsque l'on se trouve dans le champ d'un appareil photographique, c'est que l'on se trouve dans l'espace qui pourrait être photographié. On parle aussi de notre champ de vision pour désigner ce qui s'offre à notre regard.
IMAGE : L'image est une représentation de quelque chose ou de quelqu'un par un procédé manuel (le crayon, la peinture, etc.) ou mécanique (l'appareil photographique). C'est aussi une représentation imprimée qui est reproduite et imite ou évoque quelque chose ou quelqu'un. On distingue deux grandes familles d'images: l'image fixe (un dessin, une peinture, etc.) et l'image animée ou mobile (films cinématographiques, vidéos ou de synthèses). L'image virtuelle est une image qui n'a pas d'existence propre, issue d'une projection lumineuse ou d'un reflet. L'image de synthèse est une image numérique qui est totalement créée par des calculs informatiques.
COHERENCE D'UNE OEUVRE : C'est la logique qui se dégage de l'ensemble d'une œuvre, même si les éléments qui la composent sont hétérogènes. Une oeuvre est cohérente lorsque les relations entre les différentes parties entretiennent entre elles un lien particulier et concourent aussi à créer un tout avec un sens particulier.
CONTRASTE : C'est une opposition importante et remarquable entre deux notions, deux couleurs, deux formes, deux matières ou formats, etc. Exemple: le noir contraste fortement avec le blanc.
RECIT : Développement oral, écrit ou dessiné rapportant des faits vrais ou imaginaires. En BD c'est la relation d'une image à une autre qui raconte une histoire. Il est constitué (le récit) d'un scénario écrit qui se développe en une série d'images pour former la bande dessinée.
PHOTOMONTAGE : Assemblage de plusieurs photographies qui peuvent être découpées et collées. L'assemblage de ces photographies peut-être photographié à son tour pour ne rien laisser paraître du montage.
PROFONDEUR DE CHAMP : Terme essentiellement photographique ou cinématographique. La profondeur de champ est déterminée par la distance hypothétique entre les plans. Plus on a l'impression que la distance entre le 1er plan et l'arrière-plan est grande, plus le champ est profond. C'est aussi la zone nette définie par le photographe dans la profondeur de ce champ.
STORY-BOARD: Découpage du scénario d'un film en une suite de dessins correspondant chacun à un plan du film. Sorte de bande dessinée permettant au réalisateur de voir les différents plans d'un film dans leur succession afin de préparer le tournage de celui-ci.
LE SIGNIFIE : C'est le concept; l'idée, le sens du signifiant.
ONOMATOPEE : Mot imagé auquel correspond un son. On retrouve principalement des onomatopées visuelles dans les bandes dessinées.
LE POINT DE VUE : Il correspond à la position physique de l'artiste ou de l'observateur devant un travail bidimensionnel mais aussi à celui du photographe devant son sujet. On parle de point de vue aussi lorsque l'on donne son idée sur un sujet de conversation.
REFERENT : Chose, objet ou être, réel ou imaginaire, auquel renvoie un signe ou une représentation.
LA DENOTATION : ou sens dénoté, c'est le sens le plus rigoureux, le plus objectif et le plus neutre du signe ou de l'image.
LA CONNOTATION : ou sens connoté, c'est les significations secondes évoquées qui sont en général assez nombreuses et très subjectives pour un signe ou pour une image.
LA MONOSEMIE : Un signe linguistique ou une image sera monosémique lorsque dans un contexte donné son signifiant ne renverra que vers un seul signifié.
LA POLYSEMIE : Un signe linguistique ou une image sera polysémique lorsque son signifiant renverra à plusieurs signifiés, c'est à dire au moins deux.
CUBISME (2) : Le cubisme est un mouvement artistique du début du XX° siècle qui représente la réalité en l'éclatant pour la recomposer avec des formes géométriques pour défaire l'illusion du volume et de la profondeur dans l'image picturale. Le tableau cubiste donne l'impression d'une représentation déformée, transformée et plate mais non réaliste.
REPRÉSENTATION : Image ou forme visuelle de choses qui existent dans la réalité ou appartiennent au domaine de l'imaginaire; manière de les reproduire.
APLAT : Désigne une surface de couleur uniforme, sans nuances et sans valeurs.
MODELé : Le modèlé est le volume des formes, des objets, des personnages ou des matières représentées. Une couleur utilisée en aplat ne donne aucun modelé contrairement au dégradé qui donne l'impression de volume.
COULEUR : Au-delà des considérations purement techniques, la couleur est la matière première de la peinture. Chaque artiste lui voue un intérêt particulier et lui attribue une fonction précise. Fernand Léger, par exemple, se sert de la couleur comme d'un moyen pour structurer l'espace plastique alors que Georges Braque affirme : "La couleur vint plus tard. Il fallait bien créer un espace avant de le meubler. Mais une fois crée, il devait être meublé par les couleurs".
PRÉSENTATION : Action de montrer une chose ou un objet de manière concrète ou réelle.
PROFONDEUR DE CHAMP : Terme essentiellement photographique ou cinématographique. La profondeur de champ est déterminée par la distance hypothétique entre les plans. Plus on a l'impression que la distance entre le 1er plan et l'arrière-plan est grande, plus le champ est profond. C'est aussi la zone nette définie par le photographe dans la profondeur de ce champ.
STORY-BOARD: Découpage du scénario d'un film en une suite de dessins correspondant chacun à un plan du film. Sorte de bande dessinée permettant au réalisateur de voir les différents plans d'un film dans leur succession afin de préparer le tournage de celui-ci.
LE SIGNIFIE : C'est le concept; l'idée, le sens du signifiant.
MESSAGE: Lorsqu'un artiste exprime une vision personnelle du monde à travers ses oeuvres, et que celles-ci prennent position dans une réflexion collective sur un sujet particulier, on dit que ce travail artistique est porteur d'un message.
ONOMATOPEE : Mot imagé auquel correspond un son. On retrouve principalement des onomatopées visuelles dans les bandes dessinées.
LE POINT DE VUE : Il correspond à la position physique de l'artiste ou de l'observateur devant un travail bidimensionnel mais aussi à celui du photographe devant son sujet. On parle de point de vue aussi lorsque l'on donne son idée sur un sujet de conversation.
REFERENT : Chose, objet ou être, réel ou imaginaire, auquel renvoie un signe ou une représentation.
LA DENOTATION : ou sens dénoté, c'est le sens le plus rigoureux, le plus objectif et le plus neutre du signe ou de l'image.
LA CONNOTATION : ou sens connoté, c'est les significations secondes évoquées qui sont en général assez nombreuses et très subjectives pour un signe ou pour une image.
LA MONOSEMIE : Un signe linguistique ou une image sera monosémique lorsque dans un contexte donné son signifiant ne renverra que vers un seul signifié.
LA POLYSEMIE : Un signe linguistique ou une image sera polysémique lorsque son signifiant renverra à plusieurs signifiés, c'est à dire au moins deux.
CUBISME (2) : Le cubisme est un mouvement artistique du début du XX° siècle qui représente la réalité en l'éclatant pour la recomposer avec des formes géométriques pour défaire l'illusion du volume et de la profondeur dans l'image picturale. Le tableau cubiste donne l'impression d'une représentation déformée, transformée et plate mais non réaliste.
REPRÉSENTATION : Image ou forme visuelle de choses qui existent dans la réalité ou appartiennent au domaine de l'imaginaire; manière de les reproduire.
APLAT : Désigne une surface de couleur uniforme, sans nuances et sans valeurs.
MODELé : Le modèlé est le volume des formes, des objets, des personnages ou des matières représentées. Une couleur utilisée en aplat ne donne aucun modelé contrairement au dégradé qui donne l'impression de volume.
COULEUR : Au-delà des considérations purement techniques, la couleur est la matière première de la peinture. Chaque artiste lui voue un intérêt particulier et lui attribue une fonction précise. Fernand Léger, par exemple, se sert de la couleur comme d'un moyen pour structurer l'espace plastique alors que Georges Braque affirme : "La couleur vint plus tard. Il fallait bien créer un espace avant de le meubler. Mais une fois crée, il devait être meublé par les couleurs".
PRÉSENTATION : Action de montrer une chose ou un objet de manière concrète ou réelle.
Dans une oeuvre, lorsque l'on colle un élément utilisé pour ce qu'il est réellement (un morceau de journal, un morceau de bois, etc.), il n'est pas représenté mais présenté (collage).
La présentation concerne également la mise en exposition d'une oeuvre. Elle est devenu un complément du travail de l'artiste. Elle permet la rencontre de l'oeuvre par le public dans de bonnes conditions.
RALENTI : Effet cinématographique qui fait apparaître sur l'écran les mouvements plus lents qu'ils ne le sont dans la réalité, et qui provient d'un tournage accéléré. Plus il y aura d'images dans un laps de temps identique et plus le rythme en sera ralenti. Le ralenti permet l'analyse de mouvements très rapides et d'étirer le temps.
DÉTOURNEMENT : Procédé artistique qui consiste à s'approprier une œuvre ou un objet et à l'utiliser pour un usage ou une représentation différente de l'usage ou la représentation d'origine.
CONTEXTE : Ensemble de ce qui constitue l’environnement, les circonstances d’un événement, d’une création, etc.
RESSEMBLANCE : Ce qui rapproche et associe un objet, un personnage, un paysage etc. et sa représentation, son image ; ou encore ce qui associe deux éléments, objets, personnage, paysage, éléments plastiques, en ce qu’ils ont de très nombreux points communs.
COHÉRENCE PLASTIQUE : Ce qui crée des rapports logiques entre les différents éléments d’une œuvre.
MOUVEMENT : Il peut être suggéré par des répétitions de formes, de touches, par des lignes ou des coups de pinceaux, par des contrastes entre zones floues et zones nettes. Dans tous les cas, ce mouvement est une illusion. Les œuvres futuristes ont puisé leur inspiration dans ce thème. Le mouvement est également celui du regard du spectateur à travers la composition d'une œuvre
MOUVEMENT ARTISTIQUE : Tendance artistique, culturelle, regroupant un certain nombre d'individus dont les travaux et recherches vont dans la même direction.(Généralement, les mouvements artistiques aspirent à un changement ou une évolution.)
ESPACE LITTÉRAL : C’est un espace qui correspond littéralement à la surface de la feuille du support. Il n’y a pas d’illusion de profondeur.
ÉCHELLE : Rapport entre la mesure réelle d’un objet (paysage, architecture, personnage…) et celle de sa représentation. S’exprime par un rapport : 1/100, par exemple. Dans ce cas, 1cm sur la maquette ou sur le dessin représente 1m en réalité. Le hors-échelle peut provoquer des effets fantastiques dans une représentation.
ENVIRONNEMENT : 1/ Contexte dans lequel se trouve ou se crée un objet, un être vivant, une espèce, une œuvre…
NARRATIF ou NARRATION : Qui raconte une histoire, qui relève du récit ou d’une suite de faits articulés dans le temps.
ARRIERE-PLAN : Plan qui se trouve le plus en arrière dans un paysage réel, fictif ou reproduit d'une quelconque manière. C'est aussi ce qui apparaît derrière le sujet principal.
AVANT-PLAN : L'avant-plan est le premier plan d'un paysage ou d'une reproduction quelconque, c'est aussi un ou plusieurs éléments qui apparaissent avant le premier plan et qui se trouvent en partie hors-champ.
NUANCE : C'est ainsi que l'on appelle les variations, parfois très légères, d'une même couleur vers d'autres couleurs qui lui sont proches sur le cercle chromatique.
VALEUR : Désigne l’intensité lumineuse d’une couleur en fonction de l’ombre et de la lumière. Plus on ajoute de noir dans une couleur, plus sa valeur devient sombre. Au contraire, plus on ajoute de blanc, plus elle devient claire.
DÉGRADÉ : Il désigne le passage d'une valeur de couleur à une autre avec une transition où les deux se confondent.
TRANSITION: Dans une oeuvre dessinée, peinte ou photographiée (diaporama), c'est un élément graphique ou plastique qui permet au regard de l'observateur de passer d'une partie à une autre d'une façon plus ou moins esthétique.
FIGURATIF (art figuratif) : Se dit des arts qui représentent tout sujet reconnaissable comme la peinture d’un objet, d’un paysage, etc.
RÉALISME : Au sens commun, caractère de ce qui tend à ressembler à la réalité. Ne pas confondre avec le Réalisme en histoire de l’Art. Ce dernier correspond à un mouvement artistique né vers 1830 et qui se prolonge jusqu'à la fin du XXème siècle.
RÉALITÉ : La réalité est le monde observable qui nous entoure et que l’on peut toucher. C’est notre espace de vie.
CERNER : En peinture, cerner est une opération qui consiste à marquer plus ou moins fortement un contour, celui d'un personnage ou d'une forme, c'est la limite entre l'espace intérieur de la forme et l'espace extérieur.
TOUCHE : C’est le nom donné à la manière de déposer la peinture sur un support. Tantôt les touches sont subtils, délicates, pleines de finesse ou inversement, en pâte épaisse, suivant des gestes amples, nerveux, agressifs, expressifs. La touche est l’écriture du peintre.
STYLE : Manière propre à chacun de s’exprimer et de créer mais aussi ensemble de caractéristiques d’un type artistique ou décoratif en fonction d’un pays, d’une région, d’une époque.
MIXAGE : C'est une opération qui consiste à mélanger diverses sources sonores, musiques, voix, afin de composer une bande son qui peut venir illustrer un diaporama ou un film.
DIAPORAMA: Un diaporama est un document composé de plusieurs images fixes destiné à être projeté devant un public. Il peut-être sonorisé avec une musique et/ou un texte oral. Certains artistes l'utilise comme un moyen expressif et artistique proche du genre cinématographique.
SIMPLIFICATION FORMELLE : Consiste à éliminer des détails, à styliser des formes qui sont représentées. C'est en partie par la simplification formelle que la représentation peut s'éloigner du réalisme.C'est essentiellement à partir de la seconde moitié du XIX° siècle que les artistes vont simplifier et épurer les formes, que ce soit dans la représentation bidimensionnelle ou tridimensionnelle.
SUJET : Il s’agit de ce qui est représenté dans une œuvre. Pourtant, comme le dit Jean-Pierre Raynaud (né en 1939) : « Le sujet est un prétexte. Je crois que le sujet n’a jamais été une œuvre. »
MODÈLE : En arts plastiques, on appelle modèle une personne qui pose pour un photographe, un peintre ou tout autre artiste qui va reprendre les lignes, l’image ou l’attitude du corps dans son œuvre. Par extension le modèle c’est ce qui est à l’origine de la représentation dans l’œuvre. Ne pas confondre sujet et modèle. L’un est dans l’œuvre l’autre à l’extérieur de celle-ci.
COMPARAISON : Rapport établi entre deux ou plusieurs choses (peintures, sculptures, idées, titres…) pour en faire ressortir les différences ou les ressemblances.
TRANSFORMATION : Modification des formes, des couleurs, de la composition etc. d’un objet, d’une image, d’une œuvre etc. pour en changer l’apparence.
MONOCHROME: L'adjectif monochrome désigne l'aspect d'un objet ou d'une oeuvre dans laquelle n'intervient qu'une seule couleur déclinée en différentes valeurs et nuances.
COMPOSITION : Il s’agit de la position des différents éléments qui sont représentés dans une œuvre. Le choix de cette position est très important pour la signification de l’ensemble. A l’aide de croquis et de dessins préparatoires, l’artiste passe beaucoup de temps à rechercher la meilleure composition possible. Ce travail lui permet aussi de visualiser l’ensemble de l’œuvre avant d’entreprendre la réalisation partie par partie.
COMBINE PAINTING : Mot américain qui désigne des objets divers et inattendus incorporés dans les peintures de certains artistes. C’est le cas de Robert Rauschenberg à qui l’on doit l’utilisation du mot.
ILLUSIONNISTE: Se dit à propos d'une image qui cherche à donner l'illusion de la réalité, en particulier les images utilisant la perspective pour représenter la profondeur de l'espace.
SURFACE : C’est la partie extérieure d’un support (une feuille de papier, une toile, un bloc de marbre). Le peintre dépose sa peinture sur la surface de la toile tout comme le sculpteur sculpte la surface de la pierre. Il ne faut pas confondre le surface et l’étendue.
ÉPAISSEUR : Ce sont des éléments collés sur la surface du tableau qui crées un relief sur celle-ci.
DEMI-TEINTES: On appelle demi-teintes, les teintes dont la valeur est à mi-chemin entre le clair et le foncé.
HÉTÉROGÉNÉITÉ : Caractère d’une œuvre constituée d’éléments de nature différente n’ayant pas forcément des liens formels ni un sens commun.
MOBILE : Terme inventé par Marcel Duchamp pour les sculptures suspendues et animées de Calder en 1932 (alors que le stabile de Calder est une sculpture posée au sol et immobile). Il se généralise et s’étend ensuite à toutes sortes d’objets animés d'un mouvement.
ART BRUT : Terme qui apparaît en 1945. Il désigne, selon le peintre français Jean Dubuffet (1901-1985), les œuvres spontanées, immédiates, « brutes », fortement influencées par l’art primitif, les dessins d’enfants, ou ceux d’aliénés mentaux, qu’il appelle « des singuliers de l’art ».
ÉMERGENCE : Chose qui commence à apparaître, à exister, à se manifester à un moment donné.
CLAIR-OBSCUR: Procédé technique qui consiste à jouer sur la diffusion de la lumière dans une peinture représentant le plus souvent des scènes d'intérieurs nocturnes. Les effets de lumière sont très puissants à certains endroits du tableau et inexistants à d'autres. C'est une peinture de contrastes dans laquelle excelle Caravage (1571-1610) et Georges de la Tour (1593-1652)
PERFORMANCE : Mode d'expression artistique contemporain où l'événement ou l'action et son déroulement dans le temps constitue l'œuvre. Pour en garder le souvenir et conserver des traces matérielles, les performances sont souvent filmées ou photographiées.
POSTURE : C'est un terme qui désigne une attitude vis à vis du monde en général et parfois du monde artistique tout particulièrement.
CONCEPT : Qui fait référence à une démarche ou une réflexion de l'esprit. Un concept correspond à une idée.
OMBRE: Zone d'ombre due à l'absence de lumière ou au fait que la lumière rencontre un obstacle opaque. L'ombre portée est l'ombre que projette sur une surface tout objet ou toute personne éclairée. L'ombre propre est la partie ombrée d'un objet lorsqu'il est éclairé d'un côté.
PROGRESSIF : Qui arrive petit à petit.
PHYLACTERE: Moyen graphique permettant d'attribuer des paroles et des sons à chacun des personnages représentés dans la peinture médiévale européenne.
VIGNETTE : Chacun des dessins délimités par un cadre dans une bande dessinée.
STRUCTURE : La structure d'une œuvre bidimensionnelle correspond aux grandes lignes de la composition et à la manière dont elles sont organisées entre elles. La structure d'une œuvre tridimensionnelle correspond à l'armature mais aussi à la manière dont les différents éléments (volumes) sont assemblés les uns aux autres.
FOCALISER: Concentrer, faire converger vers un point précis (origine latine, focus, foyer: "la focale d'une lentille" en optique)
REGROUPEMENT: Action de grouper, d'unir de nouveau (ce qui était dispersé).
CHRONOLOGIE: Succession des évènements dans le temps. Ordre chronologique.
RYTHME : L'alternance d’éléments plus ou moins contrastés, fait naître un rythme particulier dans une œuvre artistique : musicale, picturale, sculpturale, cinématographique, poétique, etc.
L'ESPACE: L'espace est une étendue, en trois dimensions (la largeur, la hauteur et la profondeur) qui n'a pas de limite. Lorsque l'on parle d'espace pictural, on désigne l'étendue limitée en largeur et hauteur par le cadre, en profondeur par l'arrière-plan et le fond. L'espace a la particularité d'entourer et de contenir l'ensemble des êtres et des objets.
SERIE: Elle désigne une suite ou un groupe d'oeuvres ayant les mêmes caractéristiques ou/et un rapport formel ou/et conceptuel les unes avec les autres faisant de l'ensemble parfois une oeuvre à part entière..
SONORE (sculpture) : Sculpture qui produit des effets sonores, des bruits, des sons qui peuvent être organisés ou non.
COLORFIELD: Initiée dans les années 1940 par les peintres américains, manière de recouvrir des supports de grands formats avec de vastes aplats de peinture (Barnett Newman, Clyfford Still).
FEED-BACK ou FEEDBACK: Le récepteur peut devenir émetteur en renvoyant un signal : c’est le feedback, un processus de régulation de la communication qui permet à l’émetteur originel de savoir si le récepteur a bien compris le message et de l’adapter en conséquence.
INSTALLATION: C'est une forme d'expression artistique assez récente (années 60). L'installation est généralement un agencement d'objets et d'éléments indépendants les uns des autres, mais constituant un tout. L'installation peut être "in situ", c'est à dire construite en relation avec un espace architectural ou naturel et uniquement celui-ci.
MISE EN PAGE: Mise en place et organisation des éléments (écrits, graphiques, décoration, etc.) dans la composition d'une page afin d'en obtenir un meilleur aspect visuel.
RALENTI : Effet cinématographique qui fait apparaître sur l'écran les mouvements plus lents qu'ils ne le sont dans la réalité, et qui provient d'un tournage accéléré. Plus il y aura d'images dans un laps de temps identique et plus le rythme en sera ralenti. Le ralenti permet l'analyse de mouvements très rapides et d'étirer le temps.
DÉTOURNEMENT : Procédé artistique qui consiste à s'approprier une œuvre ou un objet et à l'utiliser pour un usage ou une représentation différente de l'usage ou la représentation d'origine.
CONTEXTE : Ensemble de ce qui constitue l’environnement, les circonstances d’un événement, d’une création, etc.
IN SITU : Expression de Daniel Buren : « en situation ». Se dit d’une œuvre réalisée en fonction d’un lieu qui lui est destiné et sur lequel elle réagit. Depuis les années 60, les artistes de l’art minimal, du land art…. ont particulièrement développé la création in situ
POLYPTYQUE : Peinture réalisée sur plusieurs panneaux assemblés pour former une suite. Il y a généralement une partie centrale importante autour de laquelle s'articulent d'autres panneaux plus petits. Les polyptyques les fréquents sont le diptyque qui comporte deux parties et le triptyque qui en comporte trois.
POLYPTYQUE : Peinture réalisée sur plusieurs panneaux assemblés pour former une suite. Il y a généralement une partie centrale importante autour de laquelle s'articulent d'autres panneaux plus petits. Les polyptyques les fréquents sont le diptyque qui comporte deux parties et le triptyque qui en comporte trois.
ESPACE RÉEL : L’espace réel est une étendue en trois dimensions (la largeur, la hauteur et la profondeur) qui n’a pas de limite. C’est l’espace dans lequel nous évoluons
RÉALISME : Au sens commun, caractère de ce qui tend à ressembler à la réalité. Ne pas confondre avec le Réalisme en histoire de l’Art. Ce dernier correspond à un mouvement artistique né vers 1830 et qui se prolonge jusqu'à la fin du XXème siècle.
INTERPRÉTATION : Action de reproduire (un modèle ou la nature) de manière personnelle, selon sa propre vision des choses.
RESSEMBLANCE : Ce qui rapproche et associe un objet, un personnage, un paysage etc. et sa représentation, son image ; ou encore ce qui associe deux éléments, objets, personnage, paysage, éléments plastiques, en ce qu’ils ont de très nombreux points communs.
COHÉRENCE PLASTIQUE : Ce qui crée des rapports logiques entre les différents éléments d’une œuvre.
PSYCHISME: C'est ce qui concerne la conscience d'un individu, sa personnalité. Le psychisme enveloppe tout l'ensemble des faits de la conscience. Il se définit comme un équilibre entre les diverses fonctions mentales (sensibilité, activité, connaissance). Cet équilibre mental constitue ce que l'on nomme couramment la "personnalité". Le psychisme est l'objet de la psychologie.
METAMORPHOSE : Changement de forme, de couleur, de nature ou de structure telle que l'objet, l'oeuvre, la chose n'est plus reconnaissable. Elle peut être partielle ou totale.
ÉCART : Différence, distance entre un sujet (un personnage, une scène, un paysage, etc.) réel et sa représentation.
MOUVEMENT : Il peut être suggéré par des répétitions de formes, de touches, par des lignes ou des coups de pinceaux, par des contrastes entre zones floues et zones nettes. Dans tous les cas, ce mouvement est une illusion. Les œuvres futuristes ont puisé leur inspiration dans ce thème. Le mouvement est également celui du regard du spectateur à travers la composition d'une œuvre
MOUVEMENT ARTISTIQUE : Tendance artistique, culturelle, regroupant un certain nombre d'individus dont les travaux et recherches vont dans la même direction.(Généralement, les mouvements artistiques aspirent à un changement ou une évolution.)
ESPACE SUGGÉRÉ : Espace en deux dimensions où la représentation suggère un espace illusionniste, une profondeur suggérée. Il y a plusieurs plans dans l’image. C’est un espace différent de l’espace littéral.
ESPACE LITTÉRAL : C’est un espace qui correspond littéralement à la surface de la feuille du support. Il n’y a pas d’illusion de profondeur.
POLYSEMIE : C'est la qualité d'un mot ou d'une image acceptant plusieurs sens.
MONOSEMIE: C'est la qualité d'un mot ou d'une image ayant un seul signifié dans un contexte précis.
TRANSITION: Dans une oeuvre, c'est un élément graphique ou plastique qui permet au regard de l'observateur de passer d'une partie à une autre. La transition peut-être douce ou violente visuellement.
PROFONDEUR : Dans un tableau c’est la troisième dimension représentée à l’aide de la perspective ou d’une succession de plans différents. Sur un écran (à deux dimensions) la profondeur est virtuellement représentée, c’est ce que l’on appelle une image en 3D.
ÉCHELLE : Rapport entre la mesure réelle d’un objet (paysage, architecture, personnage…) et celle de sa représentation. S’exprime par un rapport : 1/100, par exemple. Dans ce cas, 1cm sur la maquette ou sur le dessin représente 1m en réalité. Le hors-échelle peut provoquer des effets fantastiques dans une représentation.
ENVIRONNEMENT : 1/ Contexte dans lequel se trouve ou se crée un objet, un être vivant, une espèce, une œuvre…
2/ Mot utilisé pour désigner le contexte écologique global.
3/ D’origine anglaise et rapporté à l’art, ce terme désigne toute forme d’art constituée par la combinaison de matériaux, d’objets et d’éléments tirés du monde quotidien, répartis dans un espace que l’on peut parcourir et demandant au spectateur une pratique active.
NARRATIF ou NARRATION : Qui raconte une histoire, qui relève du récit ou d’une suite de faits articulés dans le temps.
ARRIERE-PLAN : Plan qui se trouve le plus en arrière dans un paysage réel, fictif ou reproduit d'une quelconque manière. C'est aussi ce qui apparaît derrière le sujet principal.
AVANT-PLAN : L'avant-plan est le premier plan d'un paysage ou d'une reproduction quelconque, c'est aussi un ou plusieurs éléments qui apparaissent avant le premier plan et qui se trouvent en partie hors-champ.
NUANCE : C'est ainsi que l'on appelle les variations, parfois très légères, d'une même couleur vers d'autres couleurs qui lui sont proches sur le cercle chromatique.
VALEUR : Désigne l’intensité lumineuse d’une couleur en fonction de l’ombre et de la lumière. Plus on ajoute de noir dans une couleur, plus sa valeur devient sombre. Au contraire, plus on ajoute de blanc, plus elle devient claire.
DÉGRADÉ : Il désigne le passage d'une valeur de couleur à une autre avec une transition où les deux se confondent.
INTERVENTION : En arts plastiques, intervention de l'artiste ou du plasticien considérée comme déterminante pour le sens et la qualité de l'oeuvre.
ESTOMPER: Estomper consiste à dégrader, à adoucir, à atténuer les contours d'un dessin ou toutes autres parties de ce dessin.
CRAYONNé : Dans la bande-dessinée, le crayonné désigne l'état du dessin plus ou moins achevé d'une page d'un album où le dessinateur recherche la composition idéale de l'ensemble des vignettes pour que la narration de l'histoire fonctionne le mieux possible. C'est une sorte de brouillon préparatoire avant la mise au propre de la planche.
ABSTRAIT (art abstrait) : Désigne une tendance artistique qui ne cherche pas à représenter la réalité visible. Une œuvre abstraite, ou non-figurative, ne représente rien que l’on puisse reconnaître. L’abstraction apparaît au début du XXéme siècle, avec l’art moderne.
FIGURATIF (art figuratif) : Se dit des arts qui représentent tout sujet reconnaissable comme la peinture d’un objet, d’un paysage, etc.
RÉALISME : Au sens commun, caractère de ce qui tend à ressembler à la réalité. Ne pas confondre avec le Réalisme en histoire de l’Art. Ce dernier correspond à un mouvement artistique né vers 1830 et qui se prolonge jusqu'à la fin du XXème siècle.
RÉALITÉ : La réalité est le monde observable qui nous entoure et que l’on peut toucher. C’est notre espace de vie.
NATURE MORTE : Peinture représentant des objets, des fruits et des fleurs aussi bien que de la verrerie ou des instruments de musique, généralement disposés sur une table ou sur un rebord de fenêtre. La nature morte ne comprend jamais de personnage humain, bien que l'absence ou la présence d'une personne soit souvent suggérée, incitant ainsi à la réflexion sur la disparition ou la mort. Ce genre intime convient aux thèmes méditatifs et aux démonstrations de virtuosité picturale comme dans le genre de peinture appelé "vanité".
CERNER : En peinture, cerner est une opération qui consiste à marquer plus ou moins fortement un contour, celui d'un personnage ou d'une forme, c'est la limite entre l'espace intérieur de la forme et l'espace extérieur.
TOUCHE : C’est le nom donné à la manière de déposer la peinture sur un support. Tantôt les touches sont subtils, délicates, pleines de finesse ou inversement, en pâte épaisse, suivant des gestes amples, nerveux, agressifs, expressifs. La touche est l’écriture du peintre.
STYLE : Manière propre à chacun de s’exprimer et de créer mais aussi ensemble de caractéristiques d’un type artistique ou décoratif en fonction d’un pays, d’une région, d’une époque.
MIXAGE : C'est une opération qui consiste à mélanger diverses sources sonores, musiques, voix, afin de composer une bande son qui peut venir illustrer un diaporama ou un film.
DIAPORAMA: Un diaporama est un document composé de plusieurs images fixes destiné à être projeté devant un public. Il peut-être sonorisé avec une musique et/ou un texte oral. Certains artistes l'utilise comme un moyen expressif et artistique proche du genre cinématographique.
SIMPLIFICATION FORMELLE : Consiste à éliminer des détails, à styliser des formes qui sont représentées. C'est en partie par la simplification formelle que la représentation peut s'éloigner du réalisme.C'est essentiellement à partir de la seconde moitié du XIX° siècle que les artistes vont simplifier et épurer les formes, que ce soit dans la représentation bidimensionnelle ou tridimensionnelle.
SUJET : Il s’agit de ce qui est représenté dans une œuvre. Pourtant, comme le dit Jean-Pierre Raynaud (né en 1939) : « Le sujet est un prétexte. Je crois que le sujet n’a jamais été une œuvre. »
MODÈLE : En arts plastiques, on appelle modèle une personne qui pose pour un photographe, un peintre ou tout autre artiste qui va reprendre les lignes, l’image ou l’attitude du corps dans son œuvre. Par extension le modèle c’est ce qui est à l’origine de la représentation dans l’œuvre. Ne pas confondre sujet et modèle. L’un est dans l’œuvre l’autre à l’extérieur de celle-ci.
MEDIUM: En peinture, et dans le sens premier du terme, le médium désigne le liant qui sert à mélanger et étaler les pigments de couleur (l'eau, l'huile, l'essence, etc.).
MEDIA: Média est le pluriel de médium. Il a pris un sens second dans la communication et désigne un mode de diffusion d'informations (la télévision, les journaux, les livres, etc.).
MEDIA: Média est le pluriel de médium. Il a pris un sens second dans la communication et désigne un mode de diffusion d'informations (la télévision, les journaux, les livres, etc.).
ASSEMBLAGE : L'assemblage consiste à réunir de manière solidaire différents éléments pour former un tout. Une œuvre créée par assemblage peut-être composée de différents matériaux bruts ou d’objets de récupération. Picasso, Schwitters, Rauschenberg et les artistes de l’art brut entre autres ont pratiqué la sculpture par assemblage.
COLLAGE : Technique qui apparaît au début du XXe siècle. L'artiste utilise des morceaux de papier divers, des photographies et des petits objets,. L'un des premiers "collages" est une œuvre de Pablo Picasso: "Nature morte à la chaise cannée" 1912. Il colle un morceau de toile cirée imprimée d'un motif de cannage pour figurer le dessus d'une chaise.
COMPARAISON : Rapport établi entre deux ou plusieurs choses (peintures, sculptures, idées, titres…) pour en faire ressortir les différences ou les ressemblances.
TRANSFORMATION : Modification des formes, des couleurs, de la composition etc. d’un objet, d’une image, d’une œuvre etc. pour en changer l’apparence.
ORGANISATION : C’est la manière de structurer, d’agencer, d’assembler, d’organiser les différents éléments d’une œuvre les uns par rapport aux autres. Dans certaines œuvres de Hans Arp, on peut même parler d’organisation aléatoire car l’artiste jette en l’air des morceaux de papier qu’il colle sur le support à l’endroit où ils retombent.
COMPOSITION : Il s’agit de la position des différents éléments qui sont représentés dans une œuvre. Le choix de cette position est très important pour la signification de l’ensemble. A l’aide de croquis et de dessins préparatoires, l’artiste passe beaucoup de temps à rechercher la meilleure composition possible. Ce travail lui permet aussi de visualiser l’ensemble de l’œuvre avant d’entreprendre la réalisation partie par partie.
COMBINE PAINTING : Mot américain qui désigne des objets divers et inattendus incorporés dans les peintures de certains artistes. C’est le cas de Robert Rauschenberg à qui l’on doit l’utilisation du mot.
ILLUSIONNISTE: Se dit à propos d'une image qui cherche à donner l'illusion de la réalité, en particulier les images utilisant la perspective pour représenter la profondeur de l'espace.
SURFACE : C’est la partie extérieure d’un support (une feuille de papier, une toile, un bloc de marbre). Le peintre dépose sa peinture sur la surface de la toile tout comme le sculpteur sculpte la surface de la pierre. Il ne faut pas confondre le surface et l’étendue.
ÉPAISSEUR : Ce sont des éléments collés sur la surface du tableau qui crées un relief sur celle-ci.
GOUTTIERE : Espace entre deux vignettes de bande dessinée servant à aérer la perception et la lecture de la planche.
SURREALISME : C'est un mouvement artistique et littéraire qui naît en France avant de s'étendre à l'Europe entière. Il est à l'origine proche du DADAISME. L'orientation esthétique est théorisée en 1924 par l'écrivain André Breton (1896-1966) dans le premier "manifeste du Surréalisme". Les Surréalistes sont influencés par la psychanalyse et l'univers des rêves. Les sujets picturaux se caractérisent par d'étranges associations d'éléments qui donnent à voir ce que seule l'imagination peut créer, des mondes extraordinaires ou des réalités impossibles.
HOMOGÉNÉITÉ : Caractère d’une œuvre constituée d’éléments de même nature ayant des liens formels et un sens commun.
HÉTÉROGÉNÉITÉ : Caractère d’une œuvre constituée d’éléments de nature différente n’ayant pas forcément des liens formels ni un sens commun.
MOBILE : Terme inventé par Marcel Duchamp pour les sculptures suspendues et animées de Calder en 1932 (alors que le stabile de Calder est une sculpture posée au sol et immobile). Il se généralise et s’étend ensuite à toutes sortes d’objets animés d'un mouvement.
ART BRUT : Terme qui apparaît en 1945. Il désigne, selon le peintre français Jean Dubuffet (1901-1985), les œuvres spontanées, immédiates, « brutes », fortement influencées par l’art primitif, les dessins d’enfants, ou ceux d’aliénés mentaux, qu’il appelle « des singuliers de l’art ».
ÉMERGENCE : Chose qui commence à apparaître, à exister, à se manifester à un moment donné.
DEMARCHE : C'est une manière de conduire un raisonnement, une méthode. La démarche artistique est la manière dont un artiste effectue son itinéraire de création par rapport à des choix (thème, engagement, support, format, technique, etc.) voire même en travaillant avec le hasard. La démarche est très importante, elle détermine et singularise l'oeuvre, elle caractérise l'artiste.
PERFORMANCE : Mode d'expression artistique contemporain où l'événement ou l'action et son déroulement dans le temps constitue l'œuvre. Pour en garder le souvenir et conserver des traces matérielles, les performances sont souvent filmées ou photographiées.
POSTURE : C'est un terme qui désigne une attitude vis à vis du monde en général et parfois du monde artistique tout particulièrement.
CONCEPT : Qui fait référence à une démarche ou une réflexion de l'esprit. Un concept correspond à une idée.
ART CONCEPTUEL : Mouvement artistique dont l'intérêt premier est de faire référence à une démarche ou une réflexion de l'esprit. Même s'il n'est pas négligé, l'aspect de l’œuvre est secondaire par rapport au concept, à l'idée. L'art conceptuel apparait en 1965 au Etats-Unis alors que quelques artistes européens (Yves Klein par exemple) travaillent déjà en ce sens à la fin des années 50.
PROGRESSIF : Qui arrive petit à petit.
PHYLACTERE: Moyen graphique permettant d'attribuer des paroles et des sons à chacun des personnages représentés dans la peinture médiévale européenne.
Bulle dans laquelle est écrit ce que dit, pense, ressent un personnage de bande dessinée
APPROPRIATION : Procédé qui consiste à utiliser une œuvre existante, un objet, une démarche, etc. voire à les citer. « Le geste d’appropriation est l’agent absolu de la métamorphose, le catalyseur de la révolution du regard ». (Pierre Restany).
STRUCTURE : La structure d'une œuvre bidimensionnelle correspond aux grandes lignes de la composition et à la manière dont elles sont organisées entre elles. La structure d'une œuvre tridimensionnelle correspond à l'armature mais aussi à la manière dont les différents éléments (volumes) sont assemblés les uns aux autres.
FOCALISER: Concentrer, faire converger vers un point précis (origine latine, focus, foyer: "la focale d'une lentille" en optique)
REGROUPEMENT: Action de grouper, d'unir de nouveau (ce qui était dispersé).
CHRONOLOGIE: Succession des évènements dans le temps. Ordre chronologique.
RYTHME : L'alternance d’éléments plus ou moins contrastés, fait naître un rythme particulier dans une œuvre artistique : musicale, picturale, sculpturale, cinématographique, poétique, etc.
L'ESPACE: L'espace est une étendue, en trois dimensions (la largeur, la hauteur et la profondeur) qui n'a pas de limite. Lorsque l'on parle d'espace pictural, on désigne l'étendue limitée en largeur et hauteur par le cadre, en profondeur par l'arrière-plan et le fond. L'espace a la particularité d'entourer et de contenir l'ensemble des êtres et des objets.
L'ETENDUE: Une étendue est une superficie, c'est à dire la surface du sol. En peinture, elle possède deux dimensions, la largeur et la profondeur.
GESTE: Dans certaines œuvres, il est possible d'observer les traces laissées par le geste du créateur. Ces traces sont de deux ordres: certaines sont laissées par les gestes, d'autres par les instruments. Ces deux sortes de traces donnent une indication sur la gestuelle de l'artiste: elles traduisent des gestes amples, précis, rapides, saccadés, nerveux, violents, etc... qui caractérisent l’œuvre et l'artiste.
SHAPED CANVAS: "Format découpé", toiles aux contours inhabituels. Les premiers exemples sont présentés par Franck Stella en 1960, rompant ainsi avec une tradition de formats aux formes géométriques simples carrés, rectangles, tondos (format circulaire), ovales.
BLANC TOURNANT : Marge, sur chaque bord de la bande dessinée, qui doit rester blanche. Mais certains auteurs y mettent de la couleur.
C'est aussi un blanc assumé en graphisme qui consiste à intégrer de l'espace (blanc) autour d'un élément visuel ou textuel pour le faire "respirer". A ne pas confondre avec le blanc vide qui exprime un manque.
ALL OVER : Composition sans limite ne tenant compte d'aucune règle de perspective (Expressionnisme abstrait, Jackson Pollock).
DRIPPING : Technique de peinture associée au peintre Jackson Pollock (1912-1956) et qui consiste à projeter ou laisser couler la peinture sur une toile, placée sur le sol en général, avec un pinceau ou une baguette de bois..
DRIPPING : Technique de peinture associée au peintre Jackson Pollock (1912-1956) et qui consiste à projeter ou laisser couler la peinture sur une toile, placée sur le sol en général, avec un pinceau ou une baguette de bois..
SONORE (sculpture) : Sculpture qui produit des effets sonores, des bruits, des sons qui peuvent être organisés ou non.
CADAVRE EXQUIS : Inventé par les Surréalistes, ce jeu est une expérience qui consiste à écrire ou dessiner à plusieurs sur un même support. Chacun leur tour, les protagonistes écrivent ou dessinent sans savoir ce qui a été réalisé auparavant, cela leur permet de dépasser leurs propres habitudes conscientes. L'ensemble une fois dévoilé, montre un assemblage hétéroclite stimulant l'inconscient du spectateur.
RÉCUPÉRATION (matériaux de): Œuvre réalisée en partie ou entièrement avec des objets ou des matériaux récupérés qui ne servent plus. Ex: "Nature morte à la chaise cannée" 1912 Pablo Picasso.
COLORFIELD: Initiée dans les années 1940 par les peintres américains, manière de recouvrir des supports de grands formats avec de vastes aplats de peinture (Barnett Newman, Clyfford Still).
FEED-BACK ou FEEDBACK: Le récepteur peut devenir émetteur en renvoyant un signal : c’est le feedback, un processus de régulation de la communication qui permet à l’émetteur originel de savoir si le récepteur a bien compris le message et de l’adapter en conséquence.
INSTALLATION: C'est une forme d'expression artistique assez récente (années 60). L'installation est généralement un agencement d'objets et d'éléments indépendants les uns des autres, mais constituant un tout. L'installation peut être "in situ", c'est à dire construite en relation avec un espace architectural ou naturel et uniquement celui-ci.
OUTIL VISUEL: Utilisation systématique d'un même matériau comme les bandes rayées de Daniel Buren pour révéler l'espace naturel ou architectural. Ce matériau n'étant pas l'œuvre mais l'outil qui aide à voir. D. Buren est l'inventeur du terme "Outil visuel".
ALLÉGORIE: Personnification d'une idée abstraite (la liberté, l'amour, la mort...) sous les traits d'un personnage ou d'un animal; expression d'une idée par une image, une scène, un personnage, un tableau, une sculpture etc.
MÉTONYMIE: Utilisation d'un détail pour nommer un ensembel. Exemple "une voile à l'horizon" désigne un navire, ou la tour Eiffel qi représente Paris ou la France.
DÉCORATION: Ornements d'architecture, de peinture, de sculpture utilisés afin de rendre
DRAPEAU : C'est une pièce d'étoffe, attachée à une hampe, qui représente un groupe ou une personne morale.
DESTRUCTURER: C'est déformer, découper, transformer une représentation en deux ou trois dimensions afin de la recomposer pour produire un nouveau travail diffèrent qui possédera sa propre autonomie formelle.
DRAPEAU : C'est une pièce d'étoffe, attachée à une hampe, qui représente un groupe ou une personne morale.
DESTRUCTURER: C'est déformer, découper, transformer une représentation en deux ou trois dimensions afin de la recomposer pour produire un nouveau travail diffèrent qui possédera sa propre autonomie formelle.
